Le chemin longe le coteau sur les bords de la Loire jusqu’à Tours, en contrebas de la levée. Fondettes appartenait au fief de Martigny, qui doit son nom à saint Martin. Il y possédait un domaine, à la jonction des deux voies romaines qui conduisaient de Tours à Angers et au Mans, et il y avait bâti un oratoire où il venait souvent prier lorsqu’il se rendait à Langeais ou à Candes. Ce domaine resta propriété de l’église de Tours sous le nom de Martiniacum, domaine de Martin. (Villa Martiniacensis- Grégoire de Tours, À la Gloire des Confesseurs, chapitre 8, et Fortunat, Carmina, X et XI). Grégoire de Tours raconte que l’Abbé de Saint-Venant s’y arrêtait pour prier à chacun de ses passages. Devenu évêque, il passa un jour devant l’oratoire sans vouloir s’y arrêter. Son cheval refusant d’avancer, il fut alors contraint de s’arrêter et de prier saint Martin.
A VOIR
Eglise Saint-Symphorien (XIIIe – XVe siècles)
Sur le portail de l’église, un bas-relief du XVIe représente une barque, qui rappelle l’importance de la navigation sur la Loire.
Décoration du chœur de 1860, vitraux de Lobin
Pieux gallo-romains (dans le lit de la Loire, près du pont de la Motte)
Les pieux que l’on peut découvrir dans le lit du fleuve en période de basses eaux sont sans doute les vestiges d’un « pont romain » destiné à retenir les pierres du gué. L’hiver, la traversée s’effectuait vraisemblablement avec un bac. Cette structure, étudiée en 1984 par le Centre national de recherches archéologiques subaquatiques, daterait du 1er siècle avant Jésus-Christ.