Cinq-Mars-La-Pile





Terra Sancti Medardi, Saint-Médard, Saint-Mars puis Cinq-Mars à la fin du XVIe siècle, Seigneurie des Ruzé d’Effiat jusqu’en 1768, puis du duc de Choiseul et du duc de Luynes. Henri Ruzé d’Effiat, marquis de Cinq-Mars, favori de Louis XIII, fut décapité à 22 ans, avec son ami de Thou, pour avoir conspiré contre Richelieu, qui fit raser le château « à hauteur d’infamie ».


A VOIR
Église Saint-Médard
L’église appartenait à l’Abbaye Saint-Martin-de-Tours et Alcuin la donna à la fin du 8e à l’Abbaye de Cormery. Deux vitraux du XIXe siècle représentent la charité de Martin et Martin en évêque. On a récemment trouvé une relique de saint Martin dans la sacristie. Le reliquaire a été restauré avec l’aide du Conseil général d’Indre-et-Loire et de fonds européens. Cinq-Mars-la-Pile est un des six endroits dans le département où l’on peut voir une relique de saint Martin (Église du Grand Pressigny, Église de Tournon-Saint-Pierre, Musée des Amis du Vieux Chinon, Église de Cinq-Mars-la-Pile, Basilique Saint-Martin, Cathédrale de Tours).

Pile de Cinq-Mars
A 1 km en amont du bourg, se dresse au pied du coteau un curieux monument appelé « la Pile de Cinq-Mars ». Cet édifice de 30 m de haut et de 4,5 m de large est sans doute un monument funéraire élevé par un riche négociant. Elle fut construite à l’aide de plus de 100 000 briques. Élevé au IIe siècle, c’est un des rares monuments subsistant qui faisait partie du « paysage de saint Martin ».

Ruines du Château féodal
Profondes douves avec leur pont (MH), restes d’enceinte quadrangulaire (IMH), tours circulaires XIIe et XIIIe (MH), anciens communs (IMH), bastion triangulaire en éperon, ancien logis des gardes, parc.