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Saint-Avertin

Cinquième ville du département, Saint-Avertin, au bord du Cher et au cœur des voies de communication, est connue depuis les premiers siècles de l’ère chrétienne. A l’époque gallo-romaine, un hameau appelé Venciacum, qui deviendra Vençay au XIVe siècle. Les carrières de l’Ecorcheveau fournissaient alors la pierre nécessaire à la construction des monuments de Caesarodunum (Tours).

En 1162, le moine Aberdeen (Avertin par déformation) accompagna Thomas Beckett, archevêque de Cantorbery, à Tours, pour assister à un concile. Après l’assassinat de ce dernier, quelques années plus tard, Avertin revint en Touraine et décida de vivre en ermite dans les bois de Cangé. De toutes parts, on venait alors le consulter pour des migraines et autres affections. Cédant aux prières des habitants, il devint le premier curé de la paroisse. La ville prit son nom en 1371. Un autre écossais, Jean de Coningham, capitaine de la garde écossaise de Louis XI, a marqué également de son empreinte l’histoire de Saint-Avertin. Il acquit le château de Cangé au XVe siècle et transforma peu à peu la vieille forteresse médiévale.


A VOIR
Eglise Saint-Pierre-Saint-Avertin (XIe ou XIIe siècle, XVe et XIXe siècles)

Statue et vitrail de saint Martin évêque
La commune est située sur la via Turonensis, une des voies d’accès à l’Espagne sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. La ville de Saint-Avertin est jumelée avec la ville de Martonvasar, en Hongrie, dont le patron est saint Martin.

Château de Cangé (XIIIe siècle, classé MH)
Transformé et embelli par Jean de Coningham, à qui l’on doit la façade XVe. Lieu célèbre pour la venue du Président Albert Lebrun en 1940, et la tenue de deux conseils des Ministres. C’est sans doute à Cangé que l’on parla pour la première fois d’un éventuel armistice.