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Ciran

« In vicis quoque id est Alingaviensi, Solonacensi, Ambacensi, Cisomagensi, Tornomagensi, Condatensi, destructis delubris baptizatisque gentibus ecclesias edificavit ». Grégoire de Tours, Histoires X, 31 [Saint Martin] a également édifié des églises dans des bourgs : Langeais, Saunay, Amboise, Ciran, Tournon, Candes, après avoir détruit les temples païens et baptisé les habitants. Ciram est le premier nom du village en 1290. Il devient à partir du 16e siècle, Ciran-la-Latte, puis Ciran.


A VOIR
Église Saint-Symphorien 
L’église primitive a été fondée par saint Martin, la construction a été rehaussée au 11e siècle. 

Une légende raconte que la statue de saint Joseph en bois située dans l’église aurait fait une farce aux charpentiers qui recouvraient la toiture de l’édifice, et qui lui avaient fait des remontrances parce qu’il ne les aidait pas alors qu’il faisait grand froid. Le lendemain, la toiture était à nouveau dépouillée de ses ardoises, les lattes liées et les clous rangés. Sous la neige, les charpentiers suivirent saint Joseph à la trace, jusqu’à la Chapelle Blanche, où il disparut dans un paysage d’arbres fleuris (Selon la tradition de cette commune relative à saint Martin). Depuis, on dénomme Ciran « la Latte », à cause des lattes enlevées de l’église.

Parc du château des Repelières 
Une borne a été découverte sur le vieux chemin de Ligueil à Esves-le-Moutier. Elle délimitait probablement les propriétés de la Basilique Saint-Martin-de-Tours, à la limite de Ligueil et de Ciran. Haute d’un mètre, cette borne tournée vers Ligueil porte l’inscription « Simi Oia », traduite par « Sancti Martini », « Saint-Martin », « omnia », « toute chose ». En 1905, elle fut transportée dans le parc du château des Repelières.