tag:blogger.com,1999:blog-88189914058021732872024-02-21T05:06:49.459-08:00Via sancti MartiniItinéraire Culturel du Conseil de l'EuropeUnknownnoreply@blogger.comBlogger147125tag:blogger.com,1999:blog-8818991405802173287.post-73852737597931627512012-07-02T05:55:00.001-07:002012-07-31T06:05:17.109-07:00<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhX1LjyRekPWIn5P9WS_6j_wvNf4VkuC87qSjyjmR5PplKDoHH0f0NouwDs91BKv0QBf1v1k93bKG-Fzthw_x2So4eWuXxGh8bRRmWlDPk5Vy9DQI2mPzF5WzQvT7SOKaYeC8Z_vQgcd1HJ/s1600/Conseil+de+l'europe.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="48" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhX1LjyRekPWIn5P9WS_6j_wvNf4VkuC87qSjyjmR5PplKDoHH0f0NouwDs91BKv0QBf1v1k93bKG-Fzthw_x2So4eWuXxGh8bRRmWlDPk5Vy9DQI2mPzF5WzQvT7SOKaYeC8Z_vQgcd1HJ/s640/Conseil+de+l'europe.png" width="640" /></a></div>
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<img border="0" height="224" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQ34Hp4SfiDnFWlL3HseETT5SIWa0thtWXWyrTsShtarLvhe9A0Ni0ezNVF7e9SlkDN9nW9Ap8K4CJJbi2NeV80wcqt5sDwpJIJd9vzEKDAzKLg_SMR0mT_or54_DABhkjgDLLryEyZf6l/s640/Via+sancti+Martini.JPG" width="640" /></div>
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<img border="0" height="62" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMxC2IL0XQ1GqXAyUZjZHIyP5YUxk4FMX_fZxyooVSyhZRPCSvV2Lgdmep82rnri1VhItcBqLf2dzJ3dj6elbahX24tnLffqc2oAGoCNEdzDpyl35tdTPSXNPrYcV1IInRrvRT2QlfZ4Nd/s640/Panneaux+st+Martin.gif" width="640" /></div>
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<b><a href="http://viasanctimartini-france.blogspot.com/p/croatie.html">CROATIE 50 km ></a> <a href="http://viasanctimartini-france.blogspot.fr/p/hongrie.html">HONGRIE 100 km ></a> <a href="http://viasanctimartini-france.blogspot.com/p/slovenie.html">SLOVÉNIE 550 km ></a> <a href="http://viasanctimartini-france.blogspot.fr/p/italie.html">ITALIE 820 km ></a> <a href="http://viasanctimartini-france.blogspot.fr/p/france.html">FRANCE 1000 km ></a></b></div>
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<b>Szombathely - Tours 2500 km ></b><br />
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En écho à Saint-Jacques de Compostelle, Ce chemin relie l’est de l’Europe à l’ouest de l’Europe, de la ville natale de saint Martin à Tours, à travers la Hongrie, la Slovénie, l’Italie et la France. </div>
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Partez à la découverte de l’Europe sur les pas de saint Martin Ce chemin relate la vie de saint Martin : il relie Szombathely en Hongrie à Candes-Saint-Martin, la ville de sa mort, en France, via Tours, la ville de son tombeau. La Via sancti Martini est faite de chemins et de petites routes de campagne et de montagne, sur 2500 km…. Il faut compter environ trois mois et demi de marche pour le parcourir dans son entier. A la différence des chemins de pèlerinage, il s’agit d’un chemin historique, ce qui permet de choisir un pays, une région, un département… lié à un épisode de la vie de saint Martin. Ce parcours qui passe par des lieux historiques de la vie de saint Martin : (Szombathely ; Pavie en Italie, la ville de son enfance ; Milan, la ville de son premier ermitage ; la traversée des Alpes ; Tours, la ville de son épiscopat et de son tombeau… traverse plusieurs pays : la Hongrie sur 100 km, la Slovénie sur 550 km, l’Italie sur 820 km et la France sur 1000 km (du Col du Petit-Saint-Bernard à Candes-Saint-Martin). Il vous fait traverser les Alpes slovènes, italiennes et françaises, vous emmène sur les petits chemins de la Via Francigena de Pavie à Aoste, à la découverte de lieux antiques (Aquilée, Vienne), de villages pittoresques (Jàk en Hongrie, Charroux en France), de superbes capitales (Ljubljana, Venise…). On peut aussi le pratiquer dans les deux sens.<br />
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<a href="https://docs.google.com/open?id=0B323qG2ba924a0lxZHdPRGJHSVE" target="_blank">Au fil du chemin</a><br />
<a href="https://docs.google.com/open?id=0B323qG2ba924WTdfSDlIRFdkWXc" target="_blank">Lettre martinienne</a></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8818991405802173287.post-47864955984849291172012-05-30T08:25:00.000-07:002012-05-30T00:40:35.348-07:00les chemins de saint Martin un réseau européen<div style="text-align: center;">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQmPZBlzKAaMMfimIHF_f6uztKzsbEe9A_lbb9CCZr2LcyZyq0BV1sxcvnKB69NjRmRvOYmy8ITxwED1NvnyUBmVsF6QXswv9V0FPoYCQiErKrLljX9zCK6Q3GJvNBWkvf7pgtTBKOS-VH/s1600/carte+europ%C3%A9enne.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="377" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgrpGOcR1BzGt2fdK4KjjDFZ7bGlDRFejiMPhzsIG_VxynpcJVx9yRA1uuJLT-bso2eV_ieuau2ujoyTT6-jWupWTexC9Z0bOvcwSGPOZRFh9mATg1vCk3lfJPrABDkopAPqMvY3RmJHN-/s640/carte+europ%C3%A9enne.gif" width="640" /></a></div>
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Le chemin européen sur les pas de saint Martin, la Via sancti Martini, relie l’Europe de l’Est à l’Europe de l’Ouest (Hongrie, Slovénie, Italie et France). Pour le 1700ème anniversaire de la naissance de saint Martin, en 2016, ce parcours va être développé dans une perspective d’aménagement du territoire et de développement durable avec l’ambition de faire émerger des pratiques qui vont au-delà de celles communément initiées autour des chemins de randonnée. Il s’agit de développer le concept d’une Bande verte, citoyenne et géolocalisée de 2.000 km de long et 20 km de large, valorisant un tourisme lent et de citoyenneté, s’appuyant sur la valeur du Partage citoyen. Grâce à son Smartphone et à la géolocalisation, le marcheur, touriste, pèlerin, sportif…pourra accomplir un acte citoyen et solidaire en devenant acteur responsable du chemin emprunté…. L’objectif est de faire de ce parcours, un chemin du XXIème siècle : exemplaire, éthique, social et environnemental…, un lieu de partage et d’échange entre les locaux et les passants autour de projets concrets se structurant en relation avec l’Homme et la nature.</div>
</div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8818991405802173287.post-75243108851493666812012-05-30T06:47:00.002-07:002012-07-06T11:08:06.745-07:00Aosta<div style="text-align: center;">
<iframe frameborder="0" height="300" marginheight="0" marginwidth="0" scrolling="no" src="https://maps.google.fr/maps/ms?ie=UTF8&hl=fr&oe=UTF8&msa=0&msid=207070637002185802783.0004c42c8bb1de6faa038&start=0&num=200&t=p&ll=45.681239,7.380066&spn=0.287835,0.877533&z=10&output=embed" width="640"></iframe></div>
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<b>Les gens bons d’Aoste…</b></div>
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" Un petit parfum de France s’introduit lors de notre arrivée dans le val d’Aoste. En effet, la langue française est la seconde langue officielle de cette région autonome d’Italie. En clair, si l’italien est l’usage, les habitants comprennent le français. Les noms des villages (Pont-Saint-Martin, La Thuile, Pré Saint-Didier…) peuvent même prêter à confusion quant au côté des Alpes où l’on se trouve. Allez ,un peu d’histoire : selon la légende, le diable construisit un Pont pour permettre à saint Martin de passer la rivière en échange de la première âme qui traverserait l’édifice. Martin rusa en y faisant passer un chien, qui donna ainsi son âme a Satan. C’est de là que vient le nom de la ville de Pont-Saint-Martin. Ca , c’était pour le côté culture générale.</div>
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Au niveau actu, des élections régionales se sont déroulées pendant notre passage. Je ne sais pas qui a gagné. Peu importe d’ailleurs qu’ils soient radicaux, libéraux, autonomistes ou socialistes, l’important est qu’une partie d’entre eux ( ainsi que quelques perdants avec le sourire) s’est retrouvée au « Capello Bar à vins », où règne la meilleure ambiance de la ville, jugez plutôt : une vingtaine de militants de 50 à 90 ans bon vivants entonnaient des chansons en italien et en français. Quand le » J’aime le boudin et la saucisse » a résonné dans la salle, nous nous sommes soudain sentis de la fête, bien qu’étant les deux seuls gamins du lieu. Nous avons donc pu suivre et participer à cette fête avec gaieté, au fur et à mesure que nos ainés conseillers régionaux, généraux …, remplissaient allègrement nos verres. Les jeunes qui passaient devant le bistrot sans s’arrêter semblaient considérer le spectacle avec dédain, comme des vieux aigris. Nos copains, ce soir-là, étaient Angelo et compagnie, jusqu’à quatre-vingt ans dans les reins, mais qui faisaient la fête comme s’ils en avaient vingt ."</div>
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Nicolas</div>Benoithttp://www.blogger.com/profile/02184665516355938808noreply@blogger.com11100 Aoste, Italie45.7350001 7.31323445.6906686 7.2342699999999995 45.7793316 7.392198tag:blogger.com,1999:blog-8818991405802173287.post-4414597730885429692012-05-30T06:46:00.002-07:002012-07-06T11:07:38.937-07:00Gallinaria<a href="https://encrypted-tbn2.google.com/images?q=tbn:ANd9GcTQYPbiqWvRoo5PoW6LJtZDDVWr4PIGIpDJzwhUD6WCBo4DJPkZ2A"><img border="0" src="https://encrypted-tbn2.google.com/images?q=tbn:ANd9GcTQYPbiqWvRoo5PoW6LJtZDDVWr4PIGIpDJzwhUD6WCBo4DJPkZ2A" /></a><div>
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Chassé par l’évêque arien de Milan, Martin s’enfuit avec un compagnon, prêtre milanais, dans la petite île de Gallinaria au large de la côte ligure, à mi-chemin entre Savone et Vintimilles, où il mena une vie d’ermite durant trois ans. Suivant les voies romaines, au sortir de la capitale de la Lombardie, il traversa sa ville d’enfance : Pavie, puis le Tessin et descendit vers Gênes pour se retrouver sur la route des Gaules… Une charmante cité ligure blottie au pied du « Mont Saint-Martin » retint son attention : « Albigaunom » (Albenga), face à laquelle, dans les eaux méditerranéennes, se dessinait » l’île des coqs sauvages: Gallinaria.<br /><br />De quelques centaines de mètres carrés, tout en rocher, elle abrita longtemps un prieuré bénédictin dont il reste les murs de la chapelle dédiée à saint Martin. Le 11 novembre, à la saint Martin, les habitants de la région avaient coutume de s’y rendre en pèlerinage et y vénéraient une relique. Sur l’île, on montrait autrefois la grotte où – selon la tradition locale – se serait réfugié le futur apôtre des Gaules.</div>
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Le culte de Martin de Tours fut très répandu dans toute cette région qui s’étend de Savone à Nice, dont les anciens habitants furent sans doute évangélisés par Martin. Albenga était l’aboutissement de la « Via Romana» qui, à travers les monts de Ligurie, conduisait à Milan.<div style="text-align: justify;">
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</div>Benoithttp://www.blogger.com/profile/02184665516355938808noreply@blogger.com17031 Albenga Savone, Italie44.0484502 8.214959144.0027992 8.1359951 44.0941012 8.2939230999999989tag:blogger.com,1999:blog-8818991405802173287.post-71906439945208572022012-05-30T06:41:00.004-07:002012-07-06T11:01:46.755-07:00Pavia<div style="text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUveVv4OEBxYxY87MybRf2AuYObwV91dQpqtlDrBAW8eInn7v_QN0PaCUBDp9pqNzDQdv3ZMRCalw8EPj_JoFheBrqhPq9xMqcAQWYqrrvk2MQOc9kEPE4ktDzeJZ5MT2a3zZmHpg3PcTG/s1600/Italy.jpg"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUveVv4OEBxYxY87MybRf2AuYObwV91dQpqtlDrBAW8eInn7v_QN0PaCUBDp9pqNzDQdv3ZMRCalw8EPj_JoFheBrqhPq9xMqcAQWYqrrvk2MQOc9kEPE4ktDzeJZ5MT2a3zZmHpg3PcTG/s640/Italy.jpg" /></a></div>
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Saint Martin de Tours est le patron de Pavie. La tradition veut que Martin ait été élevé à Pavie « Saint Martin… fut élevé à Ticinum en Italie. Il avait dix ans quand, malgré ses parents, il chercha refuge dans une église et demanda à devenir catéchumène ». (Sulpice Sévère).Ticinum était alors une ville militaire de premier ordre, lieu de ralliement des légions romaines. Le père de Martin, tribun militaire, y résidait. A l’époque, une cité déjà très vivante dominait le Tessin, là où s’élèvent les quartiers anciens.<br />
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Une première cathédrale existait déjà à l’emplacement actuel du Duomo. Il est probable que ce fut là que le jeune Martin, attiré d’abord par la curiosité, puis saisi par la grâce, s’instruisit de la religion chrétienne et demanda à être inscrit parmi les catéchumènes. Un des témoignages les plus remarquables de la popularité de Martin à Pavie se trouve dans l’église San Salvatore, qui conserve une chapelle Saint-Martin où l’on retrouve les scènes de sa vie : le manteau, le Baiser au lépreux, la conversion des voleurs sur le chemin de la Hongrie, la rencontre avec le Diable près de Milan, la visite de Martin à sa mère malade… Une fresque montre Martin à cheval donnant son manteau aux portes de Pavie telle qu’elle était au Moyen-Age. On y retrouve le château des Visconti, la statue du Regisole devant la Cathédrale, les remparts et le pont couvert sur le Tessin.<br />
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<b>Liens utiles :</b><br />
<a href="http://www.comune.pv.it/">www.comune.pv.it</a><br />
<br />Benoithttp://www.blogger.com/profile/02184665516355938808noreply@blogger.com27100 Pavie, Italie45.1858877 9.156562745.141122200000005 9.0775987000000011 45.2306532 9.2355267tag:blogger.com,1999:blog-8818991405802173287.post-41154298465862927592012-05-30T06:38:00.001-07:002012-07-09T05:21:45.030-07:00Siccomario<div style="text-align: center;">
<iframe frameborder="0" height="300" marginheight="0" marginwidth="0" scrolling="no" src="https://maps.google.fr/maps/ms?ie=UTF8&hl=fr&oe=UTF8&msa=0&msid=207070637002185802783.0004c42c8bb1de6faa038&num=200&start=4&t=m&ll=45.165095,9.133759&spn=0.07262,0.219383&z=12&output=embed" width="640"></iframe></div>
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<b><u>Siccomario San Martino</u></b></div>
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Ville d’enfance de saint Martin, dans la banlieue de Pavie, dans la province de Lombardie. Un Centre culturel relais du Centre Culturel Saint Martin de Tours y a été créé en 2006, et la Mairie prend une part très active dans le développement de l’Itinéraire Saint Martin de Tours. Le projet de la commune est de créer un parcours Saint Martin entre la Chartreuse de Pavie, merveille de la Renaissance, et la ville.</div>
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On raconte que les parents de Martin étaient logés dans le « Sicco Mario ». Ce faubourg sud de la ville au-delà du Tessin commandait les voies romaines vers Rome ou la Méditerranée. C’est là que Pavie a toujours situé le lieu de l’enfance de Martin ; la légende dit que sa maison fut souvent protégée lors des crues dévastatrices. Dans l’église Saint-Martin de Siccomarioconstruite à l’emplacement de sa maison familiale, une fresque le montre, petit enfant au milieu d’une scène de famille. Il y est écrit « Hic altus est » : « Ici il a grandi ». C’est le terme même de Sulpice Sévère dans sa vie de saint Martin. Cette église a été fondée à l’endroit même où nous la retrouvons de nos jours. Dès 448, à peine cinquante ans après la mort de Martin, l’évêque saint Crispin la fit bâtir en ce lieu écarté. Il avait sûrement choisi le site à bon escient et l’avait jugé assez vénérable pour décider ensuite d’y être enseveli lui-même (en 467). Un authentique du 26 mai 1762 reconnaît des reliques de saint Martin Evêque offertes par Tours : « es ossibus S.Martini Ep. ».</div>
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<br /></div>Benoithttp://www.blogger.com/profile/02184665516355938808noreply@blogger.comStrada del Siccomario, 27100 Pavie, Italie45.1770894 9.154707645.1547034 9.1152256 45.1994754 9.1941896tag:blogger.com,1999:blog-8818991405802173287.post-81079478186496053902012-05-30T06:36:00.004-07:002012-07-05T07:09:48.937-07:00Milano<div style="text-align: justify;">
Sulpice Sévère rapporte que Martin, se rendant en Pannonie (Hongrie actuelle) convertir ses parents, fut attaqué peu avant Milan, par des brigands au passage des vallées alpines. Ayant dépassé Milan, le diable prenant figure humaine le menaça. Martin le fit fuir aussitôt.</div>
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Sur le chemin du retour, il s’établit dans un ermitage à Milan, vers 358. Il vécut longuement dans la capitale de la Lombardie, alors véritable plaque tournante de la vie impériale, avant d’en être expulsé par l’évêque arien Auxence.</div>
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Dans ce diocèse, le plus étendu d’Italie, on recense 40 paroisses dédiées au saint, dont celle de Magenta, et plus de 23 sanctuaires martiniens non paroissiaux.</div>
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Milan (en italien, Milano, du latin Mediolanum ) se situe au nord de l’Italie. Capitale de la région de Lombardie, au centre de la plaine du Pô, la ville compte 1,3 million d’habitants, et forme la plus grande agglomération du pays (4 millions d’habitants). Avec ses 7,5 millions d’habitants, l’aire urbaine de Milan est la cinquième d’Europe, après Moscou, Paris, Londres et Istanbul. Centre industriel, commercial, financier et universitaire, elle est considérée comme la principale ville du nord de l’Italie et comme la capitale économique du pays.</div>
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<b><u>Basilique San Lorenzo de Milan</u></b></div>
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L’église San Lorenzo (Basilica di San Lorenzo), dont les travaux commencèrent en 1420 sous la direction de Brunelleschi, est un joyau de l’architecture Renaissance. Elle fut la paroisse et le monument funéraire de nombreux membres de la famille Médicis. L’aspect extérieur, d’une extrême sobriété, ne laisse en rien présager la beauté de ses sacristies. Dans l’Ancienne Sacristie, on peut voir deux chaires en bronze de Donatello.</div>
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A l’intérieur de la basilique, on peut admirer une fresque représentant à la fois une Piéta et la charité de Saint Martin.</div>Benoithttp://www.blogger.com/profile/02184665516355938808noreply@blogger.comMilan, Italie45.463681 9.188171445.3745885 9.0302429 45.5527735 9.3460999tag:blogger.com,1999:blog-8818991405802173287.post-68054728324840026402012-05-30T06:35:00.000-07:002012-07-06T10:45:11.223-07:00San Martino in Strada<div style="text-align: center;">
<iframe frameborder="0" height="300" marginheight="0" marginwidth="0" scrolling="no" src="https://maps.google.fr/maps/ms?ie=UTF8&hl=fr&oe=UTF8&msa=0&msid=207070637002185802783.0004c42c8bb1de6faa038&num=200&start=4&t=m&ll=45.269329,9.509697&spn=0.072487,0.219383&z=12&output=embed" width="640"></iframe></div>
<small>Afficher <a href="https://maps.google.fr/maps/ms?ie=UTF8&hl=fr&oe=UTF8&msa=0&msid=207070637002185802783.0004c42c8bb1de6faa038&num=200&start=4&t=m&ll=45.269329,9.509697&spn=0.072487,0.219383&z=12&source=embed" style="color: blue; text-align: left;">Via sancti Martini Italie</a> sur une carte plus grande</small>
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<b><u>Détente à l’italienne</u></b></div>
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" Cette petite escapade milanaise a beau être rentrée dans le cadre du voyage, il fallait malgré tout reprendre l’itinéraire prévu. Retour donc quelques kilomètres plus à l’est à Lodi, puis dans un village avoisinant appelé San Martino in Strada. J’arrive seul, Daniel ayant décidé de faire un détour. La place de l’église tient également le rôle de lieu de rassemblement des jeunes en scooters du village ( environ 20). L’Eglise, elle, est fermée, et on m’informe que le prêtre est absent, le centre paroissial étant, sur sa décision, fermé le lundi. Cette fermeture hebdomadaire ne semble d’ailleurs pas du goût des jeunes de la commune puisqu’il s’agit du seul endroit de convivialité gratuit du coin. Cette décision a valu au curé de se faire qualifier par certains du doux sobriquet de « bastardo » dont la sonorité équivoque m’épargne toute nécessité de traduction.</div>
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L’irruption d’un étranger (moi) dans le village semble en tout cas troubler joyeusement la monotonie de leur quotidien et je suis rapidement au centre de toutes les attentions. Une fois les présentations faites, nous papotons de choses et d’autres . Evidemment arrivent dans la discussion Zidane et Materazzi. Les avis sont d’ailleurs partagés sur l’histoire du coup de boule. » il a quand même insulté sa soeur » , répond Laura, 22 ans, secrétaire à Lodi, aux garçons supporters du défenseur italien. Finalement, le groupe se disperse petit à petit et chacun rentre dans son foyer. Nous n’avons fait que passer, vivre une petite heure de « glandouille » fort sympathique. "</div>
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Nicolas</div>Benoithttp://www.blogger.com/profile/02184665516355938808noreply@blogger.com26817 San Martino in Strada Lodi, Italie45.2759444 9.527518545.2312499 9.4485545 45.3206389 9.6064824999999985tag:blogger.com,1999:blog-8818991405802173287.post-61584550882431631862012-05-30T06:33:00.004-07:002012-07-09T05:21:14.504-07:00Venezia<div style="text-align: center;">
<iframe frameborder="0" height="300" marginheight="0" marginwidth="0" scrolling="no" src="https://maps.google.fr/maps/ms?ie=UTF8&hl=fr&oe=UTF8&msa=0&msid=207070637002185802783.0004c42c8bb1de6faa038&num=200&start=8&t=m&ll=45.526555,12.189331&spn=0.28863,0.877533&z=10&output=embed" width="640"></iframe></div>
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<b><u>Venise – Ile de Burano</u></b></div>
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Une des particularités de Venise est que chacun de ses quartiers est signalé par une large plaque de marbre indiquant le nom de la paroisse. Si vous longez les nobles édifices du quai Schiavoni, mirant leurs façades sur la lagune à la suite des dentelles du palais des doges, vous ne tarderez pas à lire : Parocchia San Martino. Tout près de l’Arsenal, vous verrez soudain s’ouvrir une place assez avenante, le Campo San Martino, dominé par l’élégante façade classique de Saint-Martin de Venise. C’est ici la Venise inconnue, vivante et charmante.</div>
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En entrant dans l’église, on peut admirer la statue de saint Martin évêque accolée au fronton classique de la façade, ainsi qu’un bas-relief de la scène d’Amiens.</div>
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L’ église Saint-Martin-de-Venise fut fondée au VIIe siècle, détruite par la suite, reconstruite au XIIIe siècle puis à nouveau au XVIe. Sans soutenir de comparaison avec les grandes églises de la cité, elle garde un certain charme et comme la plupart des sanctuaires d’Italie, possède de superbes œuvres d’art.</div>
<div style="text-align: justify;">
A droite de l’autel, une statue de Martin, Evêque. L’orgue très beau, date de 1650. Le plafond de la nef est une composition de Guarana Francisco Xangni, de l’école de Tiepolo, « la Gloire de saint Martin ». L’église possède de riches reliquaires tels que l’Italie en conserve : on peut lire « Du manteau de saint Martin évêque de Tours », « D’un doigt de saint Martin évêque de Tours ». On peut se demander par quels cheminements ces reliques ont abouti dans la ville des doges !</div>
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A droite de l’église, un petit marché de San Martino permet de récupérer des fonds pour aider un village africain. Dans une rue adjacente à l’emplacement de la 1ère église, on trouve un superbe bas-relief de la charité de saint Martin.</div>
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A l’entrée de la lagune, sur la côte vénitienne, il existe une église Saint-Martin (station ferroviaire Venezia Mestre). La célèbre île de Burano, à 45mn en bateau de Venise, est placée sous le patronage de saint Martin. L’église fut dédiée à saint Martin en l’an 1000, reconstruite plusieurs fois. On peut y admirer une statue de saint Martin, un reliquaire en forme d’ange et un tableau représentant saint Martin évêque.</div>
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<b><u>Saint Martin à Venise</u></b></div>
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Tous les 11 novembre, la fête de la Saint Martin est un moment fort de Venise, surtout pour les enfants. Portant des casseroles et des cuillers, vêtus de demi-capes, ils déambulent fièrement dans les ruelles, en chantant une comptine en dialecte vénitien : « Saint Martin fut généreux, vous le serez bien aussi ! » Les adultes gratifient les enfants de quelques piécettes. C’est le signe que, par la tradition, la vie vénitienne perdure. Ce 11 novembre, les îliens revivent une joyeuse et bruyante résurgence de leur Venise secrète.</div>Benoithttp://www.blogger.com/profile/02184665516355938808noreply@blogger.comVenise, Italie45.4343363 12.338784445.2560618 12.0229274 45.6126108 12.6546414tag:blogger.com,1999:blog-8818991405802173287.post-79027460796919442582012-05-30T06:31:00.004-07:002012-07-10T08:14:10.421-07:00Aquileia<div style="text-align: center;">
<iframe frameborder="0" height="300" marginheight="0" marginwidth="0" scrolling="no" src="https://maps.google.fr/maps/ms?ie=UTF8&hl=fr&oe=UTF8&msa=0&msid=207070637002185802783.0004c42c8bb1de6faa038&num=200&start=12&t=m&ll=45.804871,13.336029&spn=0.143599,0.438766&z=11&output=embed" width="640"></iframe></div>
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Aquilée, en italien Aquileia, en slovène Oglej, est actuellement une ville côtière de l’Adriatique d’environ 3300 habitants appartenant à la province italienne d’Udine, dans la région du Frioul-Vénétie julienne.</div>
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Colonie romaine fondée en -181 par trois ambassadeurs romains, Aquileia devient cité moins d’un siècle plus tard. Durant le règne d’Auguste ( de -31 à 14), elle est proclamée capitale de la dixième région d’Italie,actuellement Vénétie et Istrie grosso modo). Le développement de la ville à cette époque est tel que sa splendeur lui vaut d’être comparée à une seconde Rome. La fortune d’Aquilée lui vient de sa position stratégique et commerciale aux débouchés des routes venant des Alpes, et notamment de la route de l’Ambre. Par son port transitent de nombreuses denrées, la ville elle-même étant au centre d’un riche terroir.</div>
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En 168, la ville sert de base aux empereurs Marc Aurèle et Lucius Verus contre les tribus révoltées des régions danubiennes. La peste antonine les oblige à différer leur offensive. À une date controversée, mais aujourd’hui le plus souvent placée en 170, Aquilée est assiégée par les Quades et les Marcomans alliés contre les Romains avec les Sarmates durant les longues guerres du règne de Marc Aurèle.</div>
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En 238, la ville est assiégée par les troupes de Maximin le Thrace dans le cadre de la guerre civile qui l’oppose au sénat romain. La ville organise sa défense en attendant les renforts venus de Rome, les assiégeants échouent à la prendre et finissent par massacrer Maximin, Aquilée devient alors le théâtre du ralliement des armées de l’empereur Maximin aux nouveaux empereurs désignés par le sénat.</div>
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Sous Dioclétien (293 – 305), Aquilée devient le siège d’un atelier monétaire.</div>
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Après l’édit de Constantin, en 313, l’évêque Théodore y fonde une première église qui a un rôle primordial dans l’évangélisation vers l’Est, jusqu’au Danube et en Hongrie et, par delà l’Istrie, vers les Balkans. L’importance de cet évêché lui vaut le statut de patriarcat depuis l’an 554.</div>
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Le déclin vient avec les invasions barbares et la chute de l’Empire romain d’Occident. Les fortifications détruites, la ville fut rasée par Attila en 452. La région devint un passage aisé pour envahir la riche péninsule. Tandis que la population locale se repliait dans les collines, ne resta à Aquilée que son prestigieux évêché qui, de 1077 à 1420, eut sous son contrôle le Frioul et la Vénétie ainsi qu’une bonne partie de la Slovénie et de l’Istrie. Cette époque connut d’étonnantes avancées démocratiques telles le parlement du Frioul. La Vénétie dépendit du patriarcat d’Aquilée jusqu’en 1751.</div>Benoithttp://www.blogger.com/profile/02184665516355938808noreply@blogger.com33051 Aquilée Udine, Italie45.7682992 13.364626345.7239942 13.2856623 45.8126042 13.443590299999999tag:blogger.com,1999:blog-8818991405802173287.post-2888633984348341252012-05-30T06:24:00.005-07:002012-07-10T07:06:30.659-07:00Ajdovscina<div style="text-align: center;">
<iframe frameborder="0" height="300" marginheight="0" marginwidth="0" scrolling="no" src="https://maps.google.fr/maps/ms?ie=UTF8&hl=fr&oe=UTF8&msa=0&msid=207070637002185802783.0004c47a2e0f861543b29&num=200&t=p&ll=45.894787,14.010315&spn=0.286734,0.877533&z=10&output=embed" width="640"></iframe></div>
<br />Benoithttp://www.blogger.com/profile/02184665516355938808noreply@blogger.comZaplana, 1360 Vrhnika, Slovénie45.9729645 14.231744745.961929000000005 14.2120037 45.984 14.2514857tag:blogger.com,1999:blog-8818991405802173287.post-40656812356432585952012-05-30T06:22:00.001-07:002012-07-10T07:08:26.473-07:00Ljubljana<div style="text-align: center;">
<iframe frameborder="0" height="300" marginheight="0" marginwidth="0" scrolling="no" src="https://maps.google.fr/maps/ms?ie=UTF8&hl=fr&oe=UTF8&msa=0&msid=207070637002185802783.0004c47a2e0f861543b29&num=200&t=p&ll=46.019853,14.444275&spn=0.286088,0.877533&z=10&output=embed" width="640"></iframe></div>
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<br /></div>
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Ljubljana, capitale de la Slovénie, est située entre les rivières Ljubljanica et Sava. Sa population est de 280 000 habitants. Bien que les Romains eussent nommé leur colonie Emona (Colonia Emona (Æmona) Iulia tribu Claudia), on mentionne le nom de Ljubljana pour la première fois en 1144 (en allemand sous le nom de Laibach) et en 1146 (avec le nom de Luwigana).</div>
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Après avoir été reconnue en tant que ville en 1220, Ljubljana intègre l’empire des Habsbourg en 1335. Elle devient le centre du diocèse en 1461 et développe une culture slovène pendant le Moyen Âge. Les Habsbourg d’Autriche gouvernent la région, avec une interruption due aux guerres napoléoniennes. Entre 1809 et 1813 Ljubljana est la capitale des provinces illyriennes appartenant au Premier Empire français. En 1821, la ville accueille le congrès de Laybach.</div>
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<br /></div>
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Avec la coalition de Croates et Serbes en 1918, Ljubljana devient le centre de la Dravska banovina (le banat de la Drave) et, après la Seconde Guerre mondiale, la capitale de la république Yougoslave de Slovénie. Ljubljana reste la capitale slovène, lorsque celle-ci devient indépendante en 1991.</div>
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<br /></div>
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Ljubljana a été plusieurs fois dévastée par des tremblements de terre. Après le tremblement de terre de 1511, Ljubljana a été reconstruite sur le modèle d’une ville de la Renaissance et après celui de 1895, qui a sévèrement endommagé la ville, elle a été une nouvelle fois reconstruite dans le style néo-classique.</div>
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<br /></div>
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<b><u>L’association « Kulturno društvo Poslanstvo sveti Martina »</u></b></div>
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<br /></div>
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Dans le cadre du développement de l’Itinéraire Culturel Européen Saint Martin de Tours, une structure culturelle relais du Centre Culturel a été créée à Ljubljana en 2006. Cette association «Kulturno društvo Poslanstvo sveti Martina » est, depuis l’origine, soutenue par le Ministère de la Culture slovène. Son siège se trouve à Ljubljana, dans les locaux du Musée ethnographique de Slovénie.</div>Benoithttp://www.blogger.com/profile/02184665516355938808noreply@blogger.comLjubljana, Slovénie46.0514263 14.505965545.875111800000006 14.190108500000001 46.2277408 14.8218225tag:blogger.com,1999:blog-8818991405802173287.post-10518098386707104672012-05-30T06:18:00.004-07:002012-07-10T07:38:08.397-07:00Ptuj<div style="text-align: center;">
<iframe frameborder="0" height="300" marginheight="0" marginwidth="0" scrolling="no" src="https://maps.google.fr/maps/ms?hl=fr&ie=UTF8&oe=UTF8&msa=0&msid=207070637002185802783.0004c47a2e0f861543b29&start=8&num=200&t=m&ll=46.420109,15.872498&spn=0.071002,0.219383&z=12&output=embed" width="640"></iframe></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
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Ptuj (allemand Pettau, latin Poetovio) est l’une des onze communes urbaines de Slovénie. Elle est située sur la Drave, en aval de Maribor, dans la région traditionnelle de Styrie et dans la région naturelle de la plaine pannonienne. Sa population est d’environ 24 000 habitants. Elle est jumelée avec la commune de Saint-Cyr-sur-Loire, en Indre-et-Loire.</div>
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<br /></div>
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C’est l’une des plus anciennes villes de Slovénie. Les premiers peuplements datent de l’âge de pierre mais la ville fut particulièrement prospère sous l’Empire romain. En 69, c’est là que Vespasien fut proclamé empereur par ses légions. La cité de Poetovio était le camp de base de la Legio XIII Gemina en Pannonie. Ptuj doit son nom à l’Empereur Trajan qui établit la colonie et la nomma Colonia Ulpia Traiana Poetovio. Après la chute de l’Empire romain, Ptuj retrouva ses droits au Xe siècle.</div>Benoithttp://www.blogger.com/profile/02184665516355938808noreply@blogger.comPtuj, Slovénie46.4199885 15.869981346.332419 15.712052799999999 46.507558 16.0279098tag:blogger.com,1999:blog-8818991405802173287.post-45591916589307946012012-05-30T06:16:00.007-07:002012-07-10T07:12:30.570-07:00Velenje<div style="text-align: center;">
<iframe frameborder="0" height="300" marginheight="0" marginwidth="0" scrolling="no" src="https://maps.google.fr/maps/ms?ie=UTF8&hl=fr&oe=UTF8&msa=0&msid=207070637002185802783.0004c47a2e0f861543b29&start=4&num=200&t=p&ll=46.329862,15.102768&spn=0.14224,0.438766&z=11&output=embed" width="640"></iframe></div>
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Charmante station de ski slovène, on y découvre une église Saint-Martin, et, surprise, sur un panneau protégé par une grille sur la façade de l’église, une vue aérienne de tours, avec la Basilique Saint-Martin, la Tour Charlemagne, ainsi qu’une Charité de saint Martin en photo.</div>Benoithttp://www.blogger.com/profile/02184665516355938808noreply@blogger.comVelenje, Slovénie46.3587118 15.108000146.2710438 14.9500716 46.4463798 15.2659286tag:blogger.com,1999:blog-8818991405802173287.post-84864452270385670262012-05-30T06:15:00.002-07:002012-07-10T07:52:03.214-07:00Kobilje<div style="text-align: center;">
<iframe frameborder="0" height="300" marginheight="0" marginwidth="0" scrolling="no" src="https://maps.google.fr/maps/ms?hl=fr&ie=UTF8&oe=UTF8&msa=0&msid=207070637002185802783.0004c47a2e0f861543b29&start=8&num=200&t=m&ll=46.679594,16.284485&spn=0.141328,0.438766&z=11&output=embed" width="640"></iframe></div>
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<br /></div>
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L’église de Saint-Martin date du début du XXe siècle. Des documents du XIIIe siècle témoignent d’une ancienne église romane Saint-Martin sur la colline Saint-Martin, où se trouvent aujourd’hui une chapelle et une plaque commémorative indiquant l’emplacement de l’ancienne église de Kobilje.</div>Benoithttp://www.blogger.com/profile/02184665516355938808noreply@blogger.com9227 Kobilje, Slovénie46.6852652 16.393698546.641693700000005 16.3147345 46.7288367 16.4726625tag:blogger.com,1999:blog-8818991405802173287.post-58363091692796506002012-05-30T06:09:00.005-07:002012-07-10T07:42:30.484-07:00Domanjsevsci<div style="text-align: center;">
<iframe frameborder="0" height="300" marginheight="0" marginwidth="0" scrolling="no" src="https://maps.google.fr/maps/ms?hl=fr&ie=UTF8&oe=UTF8&msa=0&msid=207070637002185802783.0004c47a2e0f861543b29&start=8&num=200&t=m&ll=46.753505,16.293411&spn=0.141134,0.438766&z=11&output=embed" width="640"></iframe></div>
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<div style="background-color: white; margin-bottom: 8px; padding: 0px;">
</div>
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<b><u>Saint Martin en Slovénie</u></b></div>
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Le culte de saint Martin remonte en Slovénie à l’implantation des premiers slovènes sur leur territoire. On est tenté de supposer qu’à l’époque du retour de saint Martin dans son pays de naissance, vers 336, les premiers Slaves étaient déjà arrivés dans la région danubienne, et que saint Martin propagea l’évangile parmi eux. Il existe en Slovénie 81 églises consacrées à saint Martin sur le territoire slovène, dont 43 paroissiales. Le culte de saint Martin a surtout été florissant du VIIe jusqu’au Xe siècle. Il y avait déjà dix églises Saint-Martin construites au IXe siècle, et elles devinrent nombreuses du XIIIe au XVIe siècle. L’image de saint Martin la plus courante en Slovénie est surtout celle du partage de son manteau avec le mendiant. Trois scènes de la légende de saint Martin étaient déjà reproduites sur des peintures murales en 1392. Une des fresques les plus anciennes de la Charité de saint Martin remonte à l’an 1453.</div>
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<br /></div>
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Le 7 octobre 2006, le Centre Culturel Européen Saint Martin de Tours s’est rendu en Slovénie pour l’inaugurer le chemin de 100 kilomètres de Szombathely (Hongrie) à Domanjsevci (Slovénie) qui a eu lieu en présence du Maire de la Commune, du Vice-Maire de Szombathely, de Monsieur Gaberscek, Secrétaire du Département Patrimoine au Ministère de la Culture slovène, de Madame Sabotic, Présidente de la structure culturelle relais Saint-Martin en Croatie, et de Madame Arambasic, Présidente de l’association Saint-Martin slovène.</div>
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<br /></div>
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Domanjsevci possède deux églises : une évangélique, et une autre romane, du XIIIe siècle, qui se trouve sur le sommet de la colline au sud du village. Saint Martin en est devenu le patron au XVIIIe siècle. On y trouve de très belles fresques martiniennes.</div>
<br />Benoithttp://www.blogger.com/profile/02184665516355938808noreply@blogger.comKotredež 36, 1410 Zagorje ob Savi, Slovénie46.151241 14.99546344.741032499999996 12.468607500000001 47.5614495 17.5223185tag:blogger.com,1999:blog-8818991405802173287.post-15418687638789690212012-05-29T06:57:00.006-07:002012-07-10T08:13:01.694-07:00Nàdasd<div style="text-align: center;">
<iframe frameborder="0" height="300" marginheight="0" marginwidth="0" scrolling="no" src="https://maps.google.fr/maps/ms?msa=0&msid=207070637002185802783.0004c4795e7d07d560df6&hl=fr&ie=UTF8&t=m&ll=46.926352,16.601715&spn=0.140681,0.438766&z=11&output=embed" width="640"></iframe></div>
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A Nàdasd, l’église du 12ème siècle est dédiée à saint Martin, qui est le patron du village depuis 1000 ans.</div>
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<div style="text-align: justify;">
Saint Martin enfant partit avec ses parents de Savaria (Szombathely) à Ticinium (Pavia) en Italie, en empruntant la Route de l’Ambre, dont on voit toujours les traces à Nàdasd. Cette route romaine passait à proximité du camps romain situé sur un colline. L’église, renforcée d’une tour de garde et construite au XIe siècle, est située au centre de dix villages, est fut l’église paroissiale de Nàsdasd et l’église familiale de la dynastie Nàdasdy. Au XIIIe siècle, elle fut agrandie d’une nef longitudinale vers l’ouest. L’église en rotonde fut démolie en 1800 et reconstruite en 2003.</div>Benoithttp://www.blogger.com/profile/02184665516355938808noreply@blogger.comNádasd, Hongrie46.9657387 16.604562146.8790507 16.4466336 47.052426700000005 16.7624906tag:blogger.com,1999:blog-8818991405802173287.post-26387961348805189762012-05-29T06:56:00.000-07:002012-07-10T06:20:18.914-07:00Körmend<div style="text-align: center;">
<iframe frameborder="0" height="300" marginheight="0" marginwidth="0" scrolling="no" src="https://maps.google.fr/maps/ms?msa=0&msid=207070637002185802783.0004c4795e7d07d560df6&hl=fr&ie=UTF8&t=m&ll=47.009231,16.603603&spn=0.008779,0.027423&z=15&output=embed" width="640"></iframe></div>
<small>Afficher <a href="https://maps.google.fr/maps/ms?msa=0&msid=207070637002185802783.0004c4795e7d07d560df6&hl=fr&ie=UTF8&t=m&ll=47.009231,16.603603&spn=0.008779,0.027423&z=15&source=embed" style="color: blue; text-align: left;">Hongrie</a> sur une carte plus grande</small>
La ville de Körmend est une ville hongroise située dans le Département de Vas à proximité de la frontière autrichienne. La ville est particulièrement connue pour son château qui appartenait à la famille Batthyány, une des plus importantes familles aristocratiques de Hongrie. Aujourd'hui, le château appartient à l'état hongrois.<br />
<img alt="Image illustrative de l'article Körmend" src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/e/eb/K%C3%B6rmendkast%C3%A9ly3.jpg/280px-K%C3%B6rmendkast%C3%A9ly3.jpg" />Benoithttp://www.blogger.com/profile/02184665516355938808noreply@blogger.comKörmend, Hongrie47.011113 16.605715646.967805500000004 16.5267516 47.0544205 16.6846796tag:blogger.com,1999:blog-8818991405802173287.post-2846946611778445902012-05-29T06:51:00.004-07:002012-07-10T06:27:14.666-07:00Jàk<div style="text-align: center;">
<iframe frameborder="0" height="300" marginheight="0" marginwidth="0" scrolling="no" src="https://maps.google.fr/maps/ms?msa=0&msid=207070637002185802783.0004c4795e7d07d560df6&hl=fr&ie=UTF8&t=m&ll=47.139818,16.581545&spn=0.017515,0.054846&z=14&output=embed" width="640"></iframe></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<b>Le chemin de saint Martin <a href="http://chemins.saintmartindetours.eu/wp-content/uploads/2008/04/025-jak-falu.jpg"></a>en Hongrie fait 100 kilomètres</b> jusqu’à la frontière slovène. Il est balisé par des panneaux indicateurs en bois et une signalétique jaune et blanche peinte sur les murs, les arbres et les poteaux électriques, tout au long du chemin.<br />
<br />
Le parcours démarre à Kalvaria Kirche, à la sortie de Szombathely. Il traverse huit villages (Jàk ; Harasztifalu, Körmend, Nadasd, Pusztacsatar, Zalalovô, Csöde, Kerkaskaplona) pour arriver à Domanjsevci, à la frontière slovène.<br />
<br />
<img alt="Image illustrative de l'article Ják" src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/cc/J%C3%A1kitemplom13v.jpg/280px-J%C3%A1kitemplom13v.jpg" />Benoithttp://www.blogger.com/profile/02184665516355938808noreply@blogger.comJák, Hongrie47.14108 16.580855947.097878 16.5018919 47.184282 16.6598199tag:blogger.com,1999:blog-8818991405802173287.post-51834159686703020432012-05-29T06:48:00.001-07:002012-08-02T01:02:58.674-07:00Szombathely<div style="text-align: center;">
<iframe frameborder="0" height="300" marginheight="0" marginwidth="0" scrolling="no" src="https://maps.google.fr/maps/ms?msa=0&msid=207070637002185802783.0004c4795e7d07d560df6&hl=fr&ie=UTF8&t=m&ll=47.194379,16.605148&spn=0.139975,0.438766&z=11&output=embed" width="640"></iframe></div>
<br />
<a href="https://docs.google.com/open?id=0B323qG2ba924Smt1emRxRnRlMUk" target="_blank">Documentation PDF</a><br />
<br />
Le biographe de saint Martin, Sulpice Sévère, affirme dans la Vita Martini : « Martin naquit dans la ville de Savaria en Pannonie » (partie occidentale de la Hongrie actuelle). L’origine de la naissance de Martin à Szombathely est fondée sur de nombreuses sources archéologiques et historiques. La ville hongroise est située à 100 kilomètres de Vienne, en Autriche.<br />
<br />
La cathédrale constitue un haut lieu martinien. Elle conserve un buste de saint Martin qui contient une relique du saint remise le 23 mai 1913 à Tours par l’archevêque. Le dépôt de la relique eut lieu le dimanche 14 juin 1913 à la cathédrale de Szombathely.<br />
<br />
L’église Saint-Martin est bâtie selon la légende à l’endroit où Martin vit le jour. En 1938, la ville inaugura une statue du saint près de la fontaine où, selon le témoignage de Sulpice Sévère, il baptisa sa mère.<br />
<br />
Szombathely est jumelée avec la ville de Tours, en Indre-et-Loire.<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjiOZ3MOHo9-EtiImtvEOPSD2IofERhE8-Q_dZn2C6ZJk7mXGNPVb8lwyHuCayp3iV_AWFptNP8MYlZcNnKT11U3X2SRofYLao9I-vEFAutHu1B6euV9FnSqD5YpQhsGLaOuxuMrbpf95Kj/s1600/Szombathely.jpg"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjiOZ3MOHo9-EtiImtvEOPSD2IofERhE8-Q_dZn2C6ZJk7mXGNPVb8lwyHuCayp3iV_AWFptNP8MYlZcNnKT11U3X2SRofYLao9I-vEFAutHu1B6euV9FnSqD5YpQhsGLaOuxuMrbpf95Kj/s320/Szombathely.jpg" width="320" /></a><span style="background-color: white;"> </span><img height="209" src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/2/22/Megyesz%C3%A9khely_-_Vas_megye_-_Szombathely.jpg/280px-Megyesz%C3%A9khely_-_Vas_megye_-_Szombathely.jpg" width="320" /></div>Benoithttp://www.blogger.com/profile/02184665516355938808noreply@blogger.comSzombathely, Hongrie47.23514 16.621917847.1488895 16.463989299999998 47.3213905 16.7798463tag:blogger.com,1999:blog-8818991405802173287.post-23264505537095329222012-03-08T00:53:00.005-08:002012-05-29T10:21:31.215-07:00Chinon<div style="text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/RC4pp6H9YvM?rel=0" width="420"></iframe>
</div>
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<br /></div>
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
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<b><u>Ville d’Art et d’Histoire</u></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
A la croisée de trois provinces : L’Anjou, le Poitou et la Touraine, Chinon a reçu la visite de nombreux personnages. Ses premiers bâtisseurs, les comtes de Blois, cèdent le château fort aux comtes d’Anjou en 1044. Chinon se développa particulièrement sous le règne d’Henri II Plantagenêt, comte d’Anjou devenu roi d’Angleterre en 1154. Il fit du château reconstruit et agrandi une de ses résidences préférées. Jean sans Terre, héritier d’Henri II, abandonna la forteresse au roi de France Philippe II Auguste (1180-1223) en 1205, après un long siège permettant le rattachement définitif de la Touraine au royaume de France. En 1307, Jacques de Molay, grand maître du Temple, et quelques uns de ses compagnons furent incarcérés dans la tour du Coudray sur ordre de Philippe IV le Bel (1285-1314) avant d’être jugés et brûlés à Paris en 1314. Réfugié en 1418, pendant la guerre de Cent Ans (1337-1453), dans les provinces qui lui étaient restées fidèles, le dauphin, futur Charles VII, fit avec sa cour des séjours prolongés à Chinon. Il y convoqua les Etats généraux en 1927 et rencontra Jeanne d’Arc en 1429.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
N’étant plus résidence royale à partir du XVIe siècle, Chinon passa en 1631 dans le domaine des ducs de Richelieu, qui délaissèrent le château. Hormis la construction d’hôtels particuliers et de couvents, la ville connut peu de transformations sous l’Ancien Régime. La dégradation des édifices religieux sous la Révolution et les transformations du XIXe siècle changèrent le paysage urbain. Le secteur historique est classé depuis 1968.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><u>Saint Martin à Chinon</u></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><u><br /></u></b></div>
<div style="text-align: justify;">
Martin se rendait parfois à Chinon pour prêcher. À cette époque, la ville était déjà fortifiée, et desservie par trois voies romaines qui la reliaient à Tours. Lorsqu’il ne pouvait descendre la Loire en bateau pour se rendre à Langeais ou à Candes, il est vraisemblable que Martin empruntait la voie romaine par la Basse Touraine, unique moyen de communication entre Tours, Chinon et Candes. C’est seulement à Chinon que l’on pouvait traverser la Vienne, grâce à un pont de bateaux, pour arriver dans le bourg de Rivière. Chinon possède un patrimoine martinien important: vestige de l’église Saint-Martin, ancienne collégiale Saint-Mexme, vitrail de l’église Saint-Étienne, deux Charités de saint Martin, l’une au château, l’autre au Musée des Amis du Vieux Chinon, un reposoir, des tableaux et une relique de saint Martin.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>A VOIR</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><u>Vestiges de l’église Saint-Martin</u></b></div>
<div style="text-align: justify;">
Selon Grégoire de Tours (fin du VIe siècle), Chinon possédait une église Saint-Martin, sa plus ancienne église, qui aurait été fondée par le successeur de saint Martin, saint Brice, au début du Ve siècle. L’église se trouvait alors à flanc de coteau. Probablement reconstruite à plusieurs reprises, cette église a été démantelée à la Révolution. Il n’en reste plus qu’un pan de mur arrondi qui signale la présence de l’ancienne abside, et une cloche datant de 1696, la cloche « Henriette », qui sonne actuellement les heures à l’hôtel de Ville.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><u>Ancienne Collégiale Saint-Mexme</u></b></div>
<div style="text-align: justify;">
La Collégiale Saint-Mexme était jusqu’à la Révolution le principal édifice religieux de la ville, tant par sa fonction religieuse que par sa taille et son architecture. Selon Grégoire de Tours, Mexme, originaire d’Aquitaine, était un disciple de saint Martin, probablement formé au monastère de Marmoutier (voir aussi la légende à Rivière). Il vint à Chinon vers 440, où il fonda un oratoire et, dès son vivant, fut considéré comme saint. À sa mort, son tombeau et l’église du monastère qui lui fut dédié devinrent rapidement un lieu de pèlerinage. Après avoir probablement été détruit par les Normands, le monastère fut transformé en collégiale autour de l’an mil. Saint-Mexme resta une église collégiale jusqu’en 1790. Elle fut désaffectée sous la Révolution et devint bien national. Elle appartient maintenant à la ville de Chinon. La Tour nord de la Collégiale, édifiée au XIe siècle, abritait une chapelle dédiée à saint Martin, décorée de fresques relatant sa vie. Aujourd’hui, il n’en reste qu’une cage d’escalier où subsistent quelques traces de ces fresques.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b style="text-decoration: underline;">Vitrail de l’église Saint-Étienne</b> (La mort de saint Martin à Candes)</div>
<div style="text-align: justify;">
Ce vitrail fait partie d’une série réalisée au XIXe siècle pour redécorer l’église qui avait beaucoup souffert à la Révolution. Réalisée par l’atelier Lobin de Tours, entre 1858 et 1887, cette série commémore les grands événements religieux de l’histoire de Chinon et des environs, en particulier la mort de saint Martin à Candes. Il s’agit de cartons originaux pour des vitraux qui n’ont été réalisés, semble-t-il, qu’à Chinon. Le vitrail consacré à la mort de saint Martin est l’un des derniers de la série (1883). Martin y est représenté allongé sur son lit de mort, entouré de moines en train de pleurer.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><u>Musée des amis du Vieux Chinon</u></b></div>
<div style="text-align: justify;">
Ce musée, situé dans le Vieux Chinon, possède quelques objets du patrimoine martinien. C’est un des endroits dans le département où l’on peut voir une relique de saint Martin (Église du Grand Pressigny, Église de Tournon-Saint-Pierre, Musée des Amis du Vieux Chinon, Église de Cinq-Mars-la-Pile, Basilique Saint-Martin, Cathédrale de Tours…).</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><u>Statue polychrome</u></b></div>
<div style="text-align: justify;">
Cette statue, en bois polychrome, datant du XVIe siècle, représente l’épisode très connu du partage du manteau de saint Martin à Amiens. Martin est à cheval, il se retourne pour couper un pan de son manteau, le pauvre est en contrebas. Cette statue conservée au Musée serait l’enseigne d’une ancienne hôtellerie chinonaise (Hauteur 77 cm – Largeur 88 cm).</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><u>Reliquaire de Saint-Martin</u></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><u>Reliquaire du XIXe</u></b>, offert par les sœurs franciscaines aux Amis du Vieux Chinon.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><u>Bâton de Procession de Saint-Martin</u></b></div>
<div style="text-align: justify;">
Les Amis du Vieux Chinon conservent également le haut d’un bâton de procession très décoré pour mettre en valeur une toute petite relique dite de saint Martin.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><u>Vitrail de Saint-Martin</u></b></div>
<div style="text-align: justify;">
Il s’agit d’un tout petit vitrail, du XVIe ou du XVIIe siècle, représentant une charité de Saint-Martin.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><u>Portrait de saint Martin</u></b></div>
<div style="text-align: justify;">
Les Amis du Vieux Chinon conservent dans leur bibliothèque une petite copie de la composition consacrée par Gustave Moreau à la Charité de Saint-Martin.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><u>Fontaine Saint-Martin</u></b></div>
<div style="text-align: justify;">
Christianisée par saint Martin, la fontaine se trouve à 40 m au sud-est de l’ancienne église Saint-Martin. La source coule dans une cave de l’impasse du Puy des Bans, cave privée, fermée, qui a été aménagée pour recueillir l’eau qui suinte des parois. Actuellement, une statuette de Martin d’environ 20 cm a remplacé l’ancienne statue dans une niche creusée dans le roc. Le curé venait une fois par an bénir la source, les fidèles s’y lavaient les yeux et recueillaient l’eau dans les bouteilles, afin de soigner les ophtalmies. Non accessible au public.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><u>Château de Chinon</u></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><u>Chapelle Saint-Martin</u></b></div>
<div style="text-align: justify;">
Dans la cour intérieure du Château, subsistent les fondations de la Chapelle Saint-Martin accolée au donjon.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><u>Statue polychrome</u></b></div>
<div style="text-align: justify;">
Cette statue, en bois polychrome, datant du XVIe siècle, représente La charité de saint Martin. Le pauvre est agrippé à la croupe du cheval. Cette statue appartient au Conseil général d’Indre-et-Loire.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><u>Village de Saint-Louans</u></b> (Reposoir Saint-Martin)</div>
<div style="text-align: justify;">
Il s’agit d’un petit édicule carré, d’environ 4 mètres de hauteur, en haut duquel est aménagée une niche décorée d’une peinture représentant saint Martin en habit épiscopal. Cette niche est fermée par une grille ajourée. La peinture est récente et plutôt naïve. Ce reposoir marquerait traditionnellement un lieu où aurait aimé se reposer saint Martin lors de ses trajets entre Tours et Candes.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><u>Musée Jeanne d’Arc</u></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><u>Musée d’Art et d’histoire</u></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><u>Musée animée du vin et de la tonnellerie</u></b> </div>
<div style="text-align: justify;">
Des automates grandeur nature reproduisent les gestes des vignerons du XIXe.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Liens utiles : </div>
<div style="text-align: justify;">
<a href="http://www.chinon-valdeloire.com/">http://www.chinon-valdeloire.com/</a>
</div>Unknownnoreply@blogger.comChinon, France47.167296 0.24038547.124115 0.16142099999999998 47.210477 0.319349tag:blogger.com,1999:blog-8818991405802173287.post-66030819413729454582012-03-08T00:53:00.002-08:002012-05-29T10:26:00.168-07:00Rivière<div style="text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/WQodolbtLKM?rel=0" width="420"></iframe>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Rivière doit son nom, Riparia, à sa situation sur le bord de la Vienne. Avant l’établissement du pont de Chinon, la voie romaine passait près du bourg actuel de Rivière. En cet endroit existait au moins un pont de bateaux, unique moyen de communication d’une rive à l’autre pour tous ceux qui se rendaient de Tours et de Chinon à Candes et à Saumur, en traversant la basse Touraine. Saint Martin suivit sans doute plusieurs fois ce chemin en allant à Candes, lorsqu’il ne pouvait descendre le cours de la Loire en bateau. La tradition veut que saint Martin ait fondé en ce lieu une église, devenue aujourd’hui l’église Notre-Dame. La commune est l’une des plus petites du département.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Église Notre-Dame-de-Rivière</b></div>
<div style="text-align: justify;">
L’église Notre-Dame de Rivière serait le plus ancien sanctuaire dédié à la Vierge Marie en France. Au IVe siècle, saint Martin y aurait fait construire une église. Mais elle n’apparaît dans les sources fiables qu’à partir de la fin du XIe siècle. Le sanctuaire est surélevé au-dessus d’une crypte dans laquelle on trouve trois chapelles ; celle de gauche est dédiée à saint Martin, les peintures murales sont l’œuvre du comte de Galembert (1864). Une légende du XIIIe siècle relate sur le mur la rencontre de saint Martin et de saint Mexme.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>La légende</b></div>
<div style="text-align: justify;">
Une légende rapporte qu’un jour, saint Martin voulait que saint Mexme l’accompagne à Rome en pèlerinage. Alléguant de travaux dans son monastère, saint Mexme voulut d’abord retourner à Chinon en barque. Soudain, la barque se retourna sous les yeux de saint Martin, qui le sauva de la noyade en lui demandant d’être plus obéissant.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
I Martin, après court séjour,</div>
<div style="text-align: center;">
De Candes partit un jour,</div>
<div style="text-align: center;">
Par la rivière de Vienne,</div>
<div style="text-align: center;">
Où est une église ancienne,</div>
<div style="text-align: center;">
De Dame et Vierge Marie,</div>
<div style="text-align: center;">
Au milieu de la prairie.</div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
II Alors Monsieur Saint Martin,</div>
<div style="text-align: center;">
Priant depuis le matin,</div>
<div style="text-align: center;">
Avec pieuses rêveries,</div>
<div style="text-align: center;">
Au doux autel de Marie,</div>
<div style="text-align: center;">
Rencontre le bon saint Mexme,</div>
<div style="text-align: center;">
Très fort occupé lui-même,</div>
<div style="text-align: center;">
Pour l’église de Chinon,</div>
<div style="text-align: center;">
Qui plus tard porta son nom.</div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
III « Je voudrais, dit saint Martin,</div>
<div style="text-align: center;">
Diriger mes pas vers Rome,</div>
<div style="text-align: center;">
Voulez-vous, sans lendemain,</div>
<div style="text-align: center;">
Au sérieux être mon homme,</div>
<div style="text-align: center;">
Et voyager avec moi ? »</div>
<div style="text-align: center;">
Bon saint Mexme se tint coi.</div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
IV Il dit que pour rien au monde</div>
<div style="text-align: center;">
Il ne se mettrait en ronde</div>
<div style="text-align: center;">
Avant l’ouvrage fini,</div>
<div style="text-align: center;">
Dont il avait grand souci ;</div>
<div style="text-align: center;">
Mais qu’après il irait bien</div>
<div style="text-align: center;">
Avec Monsieur Saint Martin.</div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
V Ce refus, de par saint Mexme,</div>
<div style="text-align: center;">
sur l’heure même ;</div>
<div style="text-align: center;">
Fut puni : voici comment</div>
<div style="text-align: center;">
S’accomplit le châtiment :</div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
VI Martin reprend son voyage</div>
<div style="text-align: center;">
Et Mexme, plein de courage,</div>
<div style="text-align: center;">
Met le pied sur le bateau</div>
<div style="text-align: center;">
Descendant le cours de l’eau,</div>
<div style="text-align: center;">
A Chinon menant la pierre</div>
<div style="text-align: center;">
Pour la belle église faire.</div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
VII Le nautonnier prend la rame,</div>
<div style="text-align: center;">
Désamarre son chaland,</div>
<div style="text-align: center;">
Frappe les flots rudement</div>
<div style="text-align: center;">
Sans s’effrayer de la lame</div>
<div style="text-align: center;">
Que lui conduit la tempête</div>
<div style="text-align: center;">
Grondant soudain sur sa tête.</div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
VIII Le vent, l’orage et les flots</div>
<div style="text-align: center;">
Agitent le fond des eaux,</div>
<div style="text-align: center;">
Font si bien que le navire</div>
<div style="text-align: center;">
Tourne, chancelle et chavire,</div>
<div style="text-align: center;">
Et, le plus affreux malheur,</div>
<div style="text-align: center;">
engloutissent le pêcheur.</div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
IX Les vieux Gaulois de ce lieu,</div>
<div style="text-align: center;">
Alors appelé « les Rives »,</div>
<div style="text-align: center;">
Tous convertis depuis peu</div>
<div style="text-align: center;">
Aux prières persuasives</div>
<div style="text-align: center;">
Du doux et pieux saint Mexme</div>
<div style="text-align: center;">
Font entendre un cri suprême.</div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
X Tous aussitôt vers Martin</div>
<div style="text-align: center;">
Courent conter leur chagrin,</div>
<div style="text-align: center;">
Lui disent l’affreux malheur</div>
<div style="text-align: center;">
Qui vient d’affliger leur cœur.</div>
<div style="text-align: center;">
« O toi, notre aimable,</div>
<div style="text-align: center;">
Viens ! entends notre prière !</div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
XI Martin, touché par ces larmes,</div>
<div style="text-align: center;">
Veut bien calmer les alarmes.</div>
<div style="text-align: center;">
Arrivé près du ruisseau,</div>
<div style="text-align: center;">
Il voit la barque engloutie,</div>
<div style="text-align: center;">
Mexme submergé sous l’eau,</div>
<div style="text-align: center;">
Plus près de mort que de vie.</div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
XII « Mexme, réponds à ma voix,</div>
<div style="text-align: center;">
dit Martin avec puissance,</div>
<div style="text-align: center;">
Et désormais promets-moi</div>
<div style="text-align: center;">
D’avoir plus d’obéissance.</div>
<div style="text-align: center;">
A Rome veux tu venir,</div>
<div style="text-align: center;">
Ou bien là, sous l’eau mourir ? »</div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
XIII Mexme, du fond de l’abîme,</div>
<div style="text-align: center;">
Dit qu’il reconnaît son crime,</div>
<div style="text-align: center;">
Que partout où il voudra</div>
<div style="text-align: center;">
Monsieur Saint Martin suivra.</div>
<div style="text-align: center;">
Martin lui crie à voix haute :</div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
XIV « Lève-toi du fond du gouffre,</div>
<div style="text-align: center;">
Dieu dans l’eau plus ne te souffre. »</div>
<div style="text-align: center;">
Mexme alors, du fond de l’eau,</div>
<div style="text-align: center;">
Bien près d’être son tombeau</div>
<div style="text-align: center;">
Se présente sans dommage</div>
<div style="text-align: center;">
Jusques au bord du rivage</div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
XV Les vieux Gaulois réunis,</div>
<div style="text-align: center;">
De le voir sont ébahis.</div>
<div style="text-align: center;">
Monsieur Saint Martin lui-même</div>
<div style="text-align: center;">
Etait tout émerveillé</div>
<div style="text-align: center;">
De ce que bon Saint Mexme</div>
<div style="text-align: center;">
N’était ni mort ni mouillé.</div>Unknownnoreply@blogger.com37500 Rivière, France47.14574 0.27715947.124141 0.23767699999999997 47.167339000000005 0.316641tag:blogger.com,1999:blog-8818991405802173287.post-18869490617707078502012-03-08T00:52:00.001-08:002012-05-29T10:27:05.165-07:00La Roche-Clermault<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Commune constituée de nombreux hameaux éloignés les uns des autres à large dominance agricole sur des terrains très souvent calcaires, d’où peut être l’origine du nom La Roche; village cité dans les écrits de Rabelais: c’est ici que Picrochole, roi de Lerné, occupant le château, en fut chassé par les armées de Gargantua venues l’assaillir après avoir traversé le gué de Vède.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Église Saint-Martin</b></div>
<div style="text-align: justify;">
Alors que le bourg se trouve à flanc de coteau, l’église est au pied de celui-ci. Elle date du XIIe siècle, mais a été remaniée et agrandie aux XIIIe et XVe siècles. Le clocher est classé monument historique. Modèle unique dans le canton, la galerie latérale, appelée caquetoire, est accolée aux façades nord et ouest de l’église. On peut y remarquer un baptistère gallo-romain en pierre. A l’intérieur, un Christ polychrome en bois du XVe siècle; un vitrail représentant la Charité de Saint-Martin et la Messe du Globe de feu. Une statue de saint Martin évêque se trouve en dessous du maître-autel de l’église.</div>
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<br /></div>
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<b>Ormeau de Saint-Martin (disparu)</b></div>
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Il se dressait au Carroi de l’Ormeau, sur l’ancienne route de Chinon. Mentionné par Rabelais dans son Gargantua, il est mort de vieillesse, mais il a été replanté en 1979 et doté d’une plaque rappelant que Gargantua, se rendant à l’assaut du château de Vède, arracha à cet endroit « l’Arbre de saint Martin », pour s’en faire une arme avec laquelle il abattit les tours de la forteresse de son ennemi. Mais ce nouvel ormeau est mort à son tour, la plaque a été malheureusement enlevée, si bien que plus rien n’indique l’emplacement de l’ormeau de saint Martin.</div>Unknownnoreply@blogger.com7 Route du Coteau, 37500 La Roche-Clermault, France47.1378879 0.20224747.0514689 0.044318500000000011 47.2243069 0.3601755tag:blogger.com,1999:blog-8818991405802173287.post-84302820338154856302012-03-08T00:51:00.001-08:002012-05-29T10:28:19.801-07:00Seuilly<div style="text-align: justify;">
À l’écart du chemin, en arrivant au Calvaire du cimetière de Cinais, à 1 km sur la gauche, se trouve la Devinière, maison natale de François Rabelais. Il y naquit en 1494 et débuta son instruction à l’Abbaye de Seuilly. Cette demeure de campagne de la famille Rabelais est aujourd’hui consacrée à l’écrivain et l’on peut y visiter le musée du même nom. C’est dans cette région que Rabelais a situé son célèbre Gargantua, qui comme saint Martin, marquait les pierres de son empreinte.</div>
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<br /></div>
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<b><u>Liens utiles</u></b> :</div>
<div style="text-align: justify;">
<a href="http://www.cdc-rivegauchevienne.com/">http://www.cdc-rivegauchevienne.com/</a></div>Unknownnoreply@blogger.com6 Route de Chinon, 37500 Seuilly, France47.133798 0.17304246.7881425 -0.45867199999999997 47.4794535 0.804756tag:blogger.com,1999:blog-8818991405802173287.post-82599440415176847672012-03-08T00:50:00.001-08:002012-05-29T10:29:34.641-07:00Cinais<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<br />
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<br /></div>
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Ancien fief appartenant à l’Abbaye de Seuilly, la commune, citée dés le XIIIe siècle dans le Cartulaire de l’Archevêché de Tours, ne porte son nom que depuis le début du XXe siècle. Le territoire de Cinais est composé de trois entités bien distinctes du nord au sud: des bords de Vienne jusqu’au pied du plateau, se détache la plaine alluviale de la rivière, vouée à l’élevage des vaches et des oies (dont on retrouve l’existence dès le XVe siècle, lorsque Rabelais parle des « Oies de Pontilles »). Le plateau, avec en son point culminant à 110 mètres, le Camp des Romains, compte au moins 25 essences de bruyères. Enfin, le versant sud du plateau abrite le village où les maisons ont été creusées suffisamment haut dans le coteau afin de ne pas empiéter sur les parcelles cultivables.</div>
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<br /></div>
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<br /></div>
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<b>A VOIR</b></div>
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<b><u>Église Saint-Hilaire</u></b></div>
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L’église porte le nom de saint Hilaire, le formateur de saint Martin. Après avoir quitté l’armée, Martin se rendit à Poitiers et séjourna pendant longtemps auprès de saint Hilaire, évêque de cette ville. L’église actuelle date de 1860. La première église, qui se situait près du cimetière, était dédiée à saint Martin.</div>
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<br /></div>
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<b><u>Pas de saint Martin et Siège de saint Martin</u></b></div>
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Dans le « Camps des Romains », vaste plateau parsemé de blocs de pierre qui domine le bourg à quelques kilomètres à l’ouest de Chinon, et qui est en réalité une enceinte d’époque gauloise, se dressent deux blocs de pierre qui ont été christianisés. Une légende se rattache à ces deux cailloux : « Saint Martin ayant achevé la construction de l’église de Cinais, monta sur le camp d’où l’on découvre la vallée de la Vienne sur une grande profondeur. De cet endroit, montant sur un caillou, il lança son «têtu» de maçon en disant : Là où mon têtu tombera, je bâtirai ma nouvelle église ». L’outil tomba à Candes… Le caillou garda l’empreinte de son pied. Le saint alla ensuite s’asseoir sur un bloc voisin : ce dernier prit la forme d’un fauteuil confortable. </div>
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<br /></div>
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Telle est la légende des cailloux dits « le Pas de saint Martin » et « le Siège de saint Martin », racontée par les habitants du pays.</div>Unknownnoreply@blogger.com