Valeille (altitude 420 m), situé en coteaux au sud du territoire des Montagnes du Matin, offre un panorama exceptionnel sur la plaine et les monts du Forez. 10% de sa superficie est occupé par des étangs, ce qui en fait un lieu privilégié pour la randonnée, le vélo, la chasse et la pêche.
Saint-Martin dans le Forez
En se rendant de Tours à Vienne, saint Martin évangélisa certainement ce territoire. On trouve de nombreuses églises, chapelles, pierres, fontaines et légendes le long des vallées de la Loire et du Gier : à Feurs, Cleppé, Nervieux, Cordelles,Saint-Martin-d’Estreaux, Saint-Martin-la-Plaine, Saint-Martin-la-Sauveté, Saint-Martin-Lestra, Saint-Martin-en-Coailleux absorbé par Saint-Chamond et Saint-Martin-de-Boisy, Pouilly-les-Nonains.
Dans la plaine, La-Celle-Saint-Martin, sur le territoire de Cleppé, se trouvait une ancienne paroisse, disparue après la Révolution. Une source, dite miraculeuse, près de l’église, était un lieu de pèlerinage pour les petits qui ne pouvaient pas marcher. Il n’en reste plus rien.
A 4 km de Saint-Georges-en-Couzan, près du hameau de Vial, se trouvent les ruines du prieuré de Saint-Martin-des-Côtes. Une chapelle dresse des pans de mur à quelques pas du site archéologique « du manteau de Saint-Martin ». En ce lieu qui domine la vallée du Lignon, à mi-pente, une cavité naturelle recueille l’eau de pluie. L’évêque de Tours serait passé par là. Parmi les genêts et les rochers, on trouve sa statue, mitre en tête et crosse en main. Là aussi, c’était, jadis, un lieu de pèlerinage pour les parents dont les enfants tardaient à faire leurs premiers pas. On y trouvait chaussons et petits souliers accrochés en ex-voto.
La Selle de saint Martin : sur les hauteurs de Montbrison, à la Font-Perdrix, lieu-dit rebaptisé Chanteperdrix, se trouve un curieux rocher en forme de siège à dossier. Selon la tradition, il marquerait le passage de saint Martin à Essertines-en-Châtelneuf. C’est la « Selle de Saint-Martin », c’est-à-dire la chaise, le siège, mot encore utilisé en patois forézien. Marguerite Fournier, l’historienne de Montbrison, en rapporte la légende. Lorsqu’il parcourait les Gaules, saint Martin se serait assis sur ce siège de pierre pour se reposer en contemplant le bel horizon forézien. Il y serait même resté bien longtemps tant le spectacle était agréable…